Au-delà des données holistiques qui peuvent bien sûr trouver du sens dans le travail de Anish Kapoor, il me semble pertinent de parler aussi de l’aspect factuel et formel omniprésent dans son travail. Nous sommes dans le champ de l’art et ce qui est à voir n’est que le résultat judicieux d’une combinaison entre recherche plastique et savoir empirique. L‘exposition, visible à la fois à la Galleria dell’Accademia à Venise et au Palazzo Manfrin jusqu’au 9 octobre, pose bien la question légitime de qu’est-ce que représenter et comment interpréter ce qui est exposé, sachant que ce qui est à interpréter n’est que le résultat idoine de ce qui est exposé.
Nous avons besoin de punch, nous n’avons pas besoin de pschitt.